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En coulisse/portraits : les femmes de Doucet, l’entrepreneuriat au féminin à l’honneur

Facette n°12

En coulisse/portraits : les femmes de Doucet, l’entrepreneuriat au féminin à l’honneur

Que serait François Doucet Confiseur aujourd’hui sans le travail et le soutien de Maggy, Jeanne, Léoncie, Marie-Paule, Martine, Michèle et bien d’autres femmes encore qui représentent à ce jour plus de 60% de l’effectif. A travers leur dévouement et leur engagement, elles ont contribué, chacune à leur façon, au succès de la confiserie. Petit retour sur ces personnalités bien trempées à travers plusieurs témoignages.

Maggy Doucet, pierre angulaire de la famille et de l’entreprise

« De la création de notre entreprise en 1969, je retiens encore l’image d’une charrue tirée par deux bœufs, en l’occurence mon mari François et moi, qui ne peuvent faire autrement que de progresser dans le même sillon, faute de quoi cela ne marche pas. »

« Ma maman était la pierre angulaire à la fois de la famille et de l’entreprise Doucet. »

« Pour moi, Maggy était la tête et François les jambes. »

« Maggy et François étaient un vrai ciment familial et social. Maggy voyait aussi dans leur entreprise un outil de transmission de valeur : le bon dans tous les sens du terme. Ce souci de la transmission et de l’éducation des jeunes générations venait aussi probablement de la première vie d’institutrice de Maggy. »

« Je me souviens des nouvelles recrues qui étaient sélectionnées par Madame Doucet notamment sur leur habilité à faire les nœuds d’emballage spécifiques aux produits de la maison. »

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Maggy Doucet, Madeleine Lombard (Présidente du Centre Féminin d’Étude de la Pâtisserie), Jean-Marc Doucet / Derrière de gauche à droite : Michel et François Doucet. Prix Intersuc 1994

Les employées historiques, les pionnières

« J’ai commencé à travailler chez Doucet le 3 novembre 1969. Je considère que mon travail ne faisait pas « usine » et que tout se faisait dans un esprit très familial et dans la bonne humeur. J’ai passé de très bons moments. Cette belle réussite est bien méritée car j’ai vu les époux Doucet énormément travailler. Je suis heureuse que le développement de l’entreprise se fasse dans la continuité avec Jean-Marc aux commandes. »

« Je ne venais jamais la boule au ventre au travail et je faisais des heures supplémentaires avec plaisir dans une ambiance toujours très conviviale et familiale. Maggy nous offrait des roses quand on venait travailler le samedi pour finaliser des commandes. Je me suis régalée dans tous les sens du terme. »

Ci-contre
Jour de marché à Oraison : Martine Brachon et Nicole Baronian servent avec le sourire les fameuses pralines de Provence, produit du terroir pour savourer l’art de vivre à la provençale. Été 1974.

« J’appréciais l’ambiance chez Doucet même si je reconnais que le travail pouvait être parfois dur avec des cadences à respecter. Faire une cloche de pâtes de fruit en 15 minutes avec les doigts qui pèguent, ce n’est pas une sinécure ! Nous avions également la possibilité de faire des recommandations d’amélioration qui le plus souvent étaient suivies d’effets. »

Ci-contre Debout de gauche à droite : Maggy Doucet, Marie-Paule Dose, Henriette Castéran (dite “Rirette”), Marie-Claude Sibaud, Michèle Clément, Jeanne Leplat, Léoncie Gervasoni (dîte “Sissi”) | Assis de gauche à droite : Martine Brachon, François Doucet, Michèle Savornin, Andrée Richard. Fin des années 70.

Les femmes d’aujourd’hui, créatrices d'avenir

« Doucet, c’est une entreprise familiale avec une forte conscience humaine et collective dans laquelle tout le monde met la main à la pâte dans tous les ateliers. Cette ambiance perdure malgré la forte croissance. Les produits sont comme de l’orfèvrerie. Pour travailler ici, il faut le coup d’oeil, le coup de main et le nez : tous les sens sont en éveil. »

« J’ai démarré en tant qu’ouvrière. François et Maggy m’ont fait confiance et j’ai évolué vers des postes avec plus de responsabilité. La qualité des produits Doucet est due à des points de contrôle présents tout au long du process. Notre regard est fondamental. La matière première de nos confiseries est à l’honneur. »

« J’ai fait plein de petits boulots avant de trouver de la stabilité chez Doucet. J’aime cet esprit familial et ce lien social très fort. »

« Je repense à ce que me disait François Doucet : il y a plus d’idées dans plusieurs cerveaux que dans un seul. »

« Ce qui m’a le plus surprise lors de mon arrivée dans l’entreprise, c’est la grande quantité de main d’oeuvre nécessaire à la fabrication des produits dont les matières premières sont principalement originaires de la région, le tout organisé avec une mentalité très saine. »

« Du fait de mon assiduité au travail, j’ai touché à tout : j’ai d’abord commencé par travailler dans la boutique puis j’ai décoré les vitrines et je me suis occupée de l’accueil. Ensuite, j’ai été en charge de l’organisation des salons professionnels et de la création des logos pour nos collections jusqu’au jour où je suis devenue responsable Marketing. Je travaille dans un environnement bienveillant où l’écoute et la participation sont présentes. »

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